La passion propulse Martine Dubois au titre de juge de club
Il n’y a pas si longtemps, Martine Dubois était très loin de se douter de la place que prendrait finalement le tir à l’arc dans sa vie. D’abord initiée au sport lors de son parcours collégial il y a plusieurs années, ce n’est qu’en 2019 que la passion s’est véritablement installée chez elle, et la voilà déjà juge de club pour le secteur concentrique.
« Quand je me lance dans quelque chose, je me lance à fond », lance Martine Dubois.
En 2019, celle-ci a renoué avec le tir à l’arc, mais son élan a été freiné avec la pandémie de la COVID-19 alors que les centres d’entraînement ont tous été fermés pour une certaine période. À la réouverture, Martine était la première à la porte pour reprendre son sport favori.
« J’ai redécouvert le tir à l’arc lors d’une activité d’initiation, j’ai tellement adoré le sport que je me suis acheté un arc en décembre et j’ai tiré jusqu’au début de la pandémie. J’ai recommencé dès que j’ai pu, en pratiquant le sport avec un entraîneur qui m’a énormément aidée avec ma technique », raconte-t-elle.
Madame Dubois a rapidement voulu s’impliquer davantage au club Artemis de Dollard-des-Ormeaux. En plus de tirer et de pratiquer sa technique à la maison, elle a sauté sur une occasion de devenir juge.
« J’ai contacté Gino Gualtieri, le responsable du club Artemis. J’ai fait du travail volontaire au club, puis, de fil en aiguille, on m’a demandé si le poste de juge m’intéressait parce que c’est un rôle qui est assez en demande, explique-t-elle. J’ai lu toutes les documentations et j’ai passé l’examen assez rapidement pour devenir officiellement juge. »
Sans surprise, sa passion pour pratiquer le sport s’est rapidement transportée dans ce nouveau rôle.
« En devenant juge, on rencontre énormément de personnes et on apprend de tout le monde. C’est le fun de voir les différentes catégories d’âge, par exemple. Un juge aide à ce que la compétition se déroule selon les règles. Ce que j’aime le plus, c’est aider les athlètes à réussir leurs buts », se réjouit-elle.
À 53 ans, Martine continue de rêver au tir à l’arc, espérant se rendre aussi loin que possible en tant que juge, mais également à titre d’athlète.
« Je veux faire des compétitions et de la technique. Dans mes rêves les plus fous, je voudrais aller aux Jeux olympiques, mais je me doute bien que ce ne serait pas possible. Je ne veux pas me mettre de limite et je veux tout simplement voir où le sport pourra me permettre de me rendre. Je vais travailler fort dans tous mes rôles », conclut-elle.