Sur un champ de tir à l’arc, des détails infimes ou même invisibles à l’œil nu peuvent faire la différence entre deux séquences de tir. Toutefois, ils n’échappent pas au LaboTAQ, conçu par la Fédération de tir à l’arc du Québec. Il peut ainsi venir en soutien au travail des entraîneurs et permettre à tous les archers et entraîneurs membres de la FTAQ d’être plus autonomes.
En cette période de distanciation physique, un tel outil peut devenir indispensable pour les archers à travers la province. Ces derniers pourraient transformer un entraînement individuel en véritable session collective.
Encadré par le LaboTAQ, l’athlète peut voir toutes les données de ses entraînements être enregistrées. À l’aide de caméras haute vitesse, les processus automatisés permettent d’analyser les repères, la cadence, la posture, l’équilibre et le rythme cardiaque.
Plus simplement, cette technologie permet d’accélérer la performance d’un athlète en analysant ses nombreux tirs. Elle aide à suivre l’évolution de l’entraînement, mais aussi à ajuster l’équipement rapidement. Jamais des données aussi précises n’auront été à la portée d’un entraîneur.
Un autre avantage important est sa banque de données en évolution constante qui peut aussi comparer des archers à distance. On peut donc se servir du LaboTAQ pour être à la base de l’organisation de nouvelles compétitions sans rassemblement. L’équipement est facile à transporter et peut être prêté aux différents clubs pour en faire bénéficier leurs membres et leurs entraîneurs.
Selon l’olympien Jeannot Robitaille, le LaboTAQ permet à un archer de s’entraîner plus intelligemment et de bien comprendre tous ses mouvements. « La technologie a sa place et il faut s’en servir », a-t-il souligné en observant les capacités d’un tel outil.
Le LaboTAQ a d’abord été conçu pour être utilisé à l’intérieur, mais le contexte actuel a encouragé ses concepteurs à l’adapter pour le tir à l’extérieur également. Il est ainsi très accessible et les différents clubs québécois sont invités à l’utiliser.