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Les fédérations sportives à bout de souffle - COMMUNIQUÉ

COMMUNIQUÉ
 
Source :   Michelle Gendron, Coordonnatrice                                     Diffusion :          Sportcom et sportsquebec.com
                    Communications stratégiques                                                                           
                    mgendron@sportsquebec.com                                            Embargo :         Diffusion immédiate
                    514-252-3114 #3622
 
Les fédérations sportives à bout de souffle …
sur facebook : mon sport, ma fédération!
 
Montréal, le 17 février 2011. Aux prises avec des problèmes importants de sous-financement, SPORTSQUÉBEC et les fédérations sportives québécoises lancent aujourd’hui « Mon sport, ma fédération », une page Facebook de même qu’un compte Twitter, un appel à la mobilisation populaire pour aider les premiers artisans de la pratique sportive.
 
Actuellement, 38% des fédérations, dont 8 organismes régissant des sports olympiques et 3 des sports pour personnes handicapées, ont à peine le budget permettant d’embaucher un permanent. Et 15% des fédérations ne peuvent même pas aspirer avoir un seul employé à temps plein, certaines ne reposant que sur du bénévolat. Elles ont pourtant l’obligation d’encadrer les compétitions sportives, de faire du développement, de former des officiels et des entraîneurs et de fournir des services aux athlètes.
 
Pour Joannie Rochette, Alexandre Despatie, Pierre Lavoie  : mon sport, pas sans ma fédé
 
Des témoignages recueillis auprès de plusieurs personnalités sportives seront accessibles sur la page « Mon sport, ma fédération ». Joannie Rochette affirme que « C’est grâce à ma fédération sportive que je suis devenue l’athlète et la patineuse que je suis ; ma fédération m’a toujours donné les outils nécessaires pour que je puisse me développer. »
 
Alexandre Despatie n’hésite pas pour sa part à déclarer que « Tous les athlètes qui ont des carrières incroyables ont derrière eux un entraîneur, un juge, un bénévole et tout ça vient par la fédération ; on a besoin des fédérations, supportez-les ! ».
 
Pierre Lavoie y va également d’un vibrant témoignage : « Le sport ne peut pas exister sans la fédération et tout le support qu’on reçoit ; une fédération, c’est la colonne vertébrale d’un sport ! »
 
Les organismes de sport mobilisés
 
Les fédérations sportives et SPORTSQUÉBEC sont plus mobilisés que jamais. Ils sont particulièrement stimulés par l’étude d’impact économique dévoilée en décembre par les fédérations sportives et SPORTSQUÉBEC, accessible sur www.sportsquebec.com , qui a démontré hors de tout doute la rentabilité du sport amateur, faisant notamment état de revenus en taxes et impôts pour les gouvernements.
 
Elle a parallèlement illustré clairement que le soutien financier alloué aux fédérations sportives ne permet pas d’atteindre tous leurs objectifs de développement de la pratique sportive. Les principaux obstacles sont principalement le manque de ressources financières, le manque de ressources humaines et un manque d’infrastructures.
 
Les organismes sportifs estiment que les impacts économiques du sport amateur sont probants et justifient une révision des investissements gouvernementaux consacrés à ce secteur d’activités. Toute la députation québécoise a été sensibilisée cette semaine aux demandes faites par les fédérations sportives et SPORTSQUÉBEC en vue du prochain budget provincial ; ces demandes visent à mettre en place des créneaux de financement du sport fondés particulièrement sur une équité avec le domaine des arts et de la culture.
 
La communauté sportive souhaiterait l’implantation de Placements Sports, à l’image du programme Placements Culture instauré par le gouvernement du Québec en 2005. Au cours des 5 dernières années, l’engagement gouvernemental de 35 M$ dans ce programme a permis la création de plus de 200 fonds de dotation à vocation culturelle totalisant 60 M $ ; un programme similaire en sport constituerait donc une avenue de financement particulièrement intéressante, dans le contexte rigoureux des finances publiques.
 
L’accès au portefeuille de commandites des diverses sociétés d’état et plus particulièrement de Loto-Québec est également une piste de solution. Actuellement, Loto Québec soutient les arts visuels par la Collection Loto-Québec et les arts de la scène avec le programme Les Entrées en scène ; son programme Les Rendez-vous Loto-Québec, dédié aux événements communautaires, exclut curieusement les événements de sport. Or, faut-il rappeler que les loteries ont initialement été instaurées afin de soutenir le sport amateur en prévision de la tenue des Jeux olympiques à Montréal en 1976 … un peu plus de 35 ans plus tard, le sport est à toutes fins pratiques inexistant dans l’engagement de Loto Québec au sein de la communauté québécoise.
 
Aujourd’hui, les fédérations sportives et SPORTSQUÉBEC lancent un appel à la population : sur Facebook , comme partout au Québec : MON SPORT, MA FÉDÉRATION !
                                                                                       
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